Dr. Hassan Diab est un professeur d’université et citoyen canadien d’origine libanaise accusé d’avoir placé une bombe devant une synagogue dans la rue Copernic à Paris le 3 Octobre 1980. En 2008, 28 ans après, un nouveau juge français, avec des renseignements provenant de sources inconnues (même par le juge), une analyse de l’écriture discrédité, en ignorant l’analyse des empreintes digitales de la police canadienne prouvant que les empreintes présentées par les autorités françaises ne sont pas celles de M. Diab, a demandé l’extradition de M. Diab pour interogation, même si il n’y avait pas accusations portées contre lui en France ou au Canada.
Dr Diab a été extradé vers la France le 14 Novembre 2014, après la Cour Suprême du Canada a refusé d’entendre son appel à la décision d’un juge de l’Ontario, qui a déclaré que, bien que le témoignage français ne tiendra pas face devant un tribunal canadien, son interprétation de la loi d’extradition Canadienne ne lui laissait pas d’autre choix que d’approuver l’extradition.
La justice doit être rendue dans l’affaire de la rue Copernic. Mais des poursuites fondées sur des informations secrètes provenant de sources inconnues et des expertises de mauvaise qualité ne peuvent pas conduire à la vérité. Nous devons faire en sorte que les véritables auteurs de ce crime soient traduits en justice.
« Ma vie a été bouleversée à cause d’allégations
et de soupçons infondés. Je suis innocent
des accusations portées contre moi.
Je ne me suis jamais engagé dans le terrorisme.
Je n’ai jamais participé à des attentats terroristes.
Je ne suis pas un antisémite.
J’ai toujours été opposé au fanatisme et à la violence. »
Hassan Diab, s’exprimant lors d’une conférence de presse à Ottawa, Canada
Pour en savoir plus:
Comité de soutien à Hassan Diab
diabsupport@gmail.com