Témoignages

Ce que ses amis, ses collègues et ses professeurs disent de Hassan Diab…


« Mon ami Hassan Diab est très aimé, respecté et apprécié de ses collègues et de ses étudiants. Il a beaucoup d’amis, de mentors universitaires et de collaborateurs juifs qui se porteront garant de sa personne. C’est un professeur stimulant et motivé qui encourage ses élèves à penser de façon critique et à exceller en tant qu’intellectuels. Il donne des cours clairs, organisés et bien conçus qui font vivre aux étudiants une expérience vivante et enrichissante. À titre de chercheur à l’international ayant vécu et travaillé dans une variété de pays, il est sensible aux besoins des étudiants de différentes cultures et origines. Un ancien terroriste qui voudrait cacher son passé ne mènerait pas une vie aussi ancrée dans la société que le fait Hassan Diab. »

– Dr Daniel B. Lee, professeur agrégé de sociologie, CSU Channel Islands, États-Unis (ami et collègue), le 16 novembre 2008.


« J’ai eu l’occasion de voir Hassan Diab interagir avec des étudiants, des auxiliaires d’enseignement et des collègues, parfois dans des situations de conflit. Il s’est montré chaque fois constructif, courtois et conciliant, même dans des cas où il subissait de fortes provocations. J’ai été choqué d’apprendre les accusations portées contre lui, et je ne vois aucun indice des actions alléguées chez un homme aussi honnête et pacifique. À en juger par les commentaires des étudiants et au vu de ses plans de cours, le contenu de ses cours ne correspond en aucun cas aux allégations portées contre lui. Je crois fermement qu’il s’agit d’une erreur d’identité. »

– Dr Peter Gose, Président, Département de sociologie, Université Carleton, Canada, le 18 novembre 2008.


« Hassan a toujours été un étudiant sérieux qui n’a jamais exprimé en ma présence aucun signe d’antisémitisme, ni d’intérêt pour ce qu’on peut appeler « la lutte nationale palestinienne ». En effet, il se préoccupait bien davantage des caractéristiques de la politique libanaise et de ses retombées sur le développement économique relatif des différentes régions de ce pays… Ainsi, il est totalement incompréhensible pour moi qu’il ait été accusé de tels crimes par le gouvernement français… il n’a jamais eu aucun intérêt pour la politique palestinienne, et il n’a jamais manifesté aucun signe de l’antisémitisme qui puisse motiver l’attaque à la bombe d’une synagogue au nom de la Palestine. »

– Dr John A. Agnew, Département de géographie, Université de Californie à Los Angeles, États-Unis, le 18 novembre 2008.


« J’étais directeur des études supérieures au département de sociologie de l’Université de Syracuse en 1987, quand Hassan y a débuté ses études supérieures… J’ai discuté avec lui plusieurs fois au cours de ses études dans cette université. Il a toujours été amical avec les gens de toutes les religions (y compris peuple juif), et je ne l’ai jamais entendu exprimer de croyances religieuses particulièrement fortes… je ne l’ai jamais entendu exprimer quelque intérêt à participer une lutte pour quelque cause que ce soit. La nouvelle de sa récente arrestation me semble tout à fait insensée. Ça ne correspond absolument pas à tout ce que je sais de Hassan. »

– Dr Susan Borker, professeure agrégée de sociologie, professeure émérite, Université de Syracuse, États-Unis, le 18 novembre 2008.


« Hassan entretient des contact avec des personnes de tous horizons. Il est très sociable, il aime les gens, et apprécie les débats de fond et les discussions sur tous les sujets, sous tous les points de vue. Dans des discussions sur la politique, ses interventions sont analytiques, et non émotionnelles… C’est une personne non violente et humaniste. Il n’est pas raciste ni bigot. »

– Dr Rachel Anjorin (camarade de classe et amie), le 2 décembre 2008.


« Hassan n’est pas le genre de personne qui s’engagerait dans des activités terroristes. Durant toute la période où je l’ai connu, il n’a jamais été actif politiquement ; il est opposé aux conflits religieux de tous types, et il est très certainement laïque. C’est un homme qui aime la paix, un enseignant dévoué, un bon ami. Je suis absolument convaincue qu’il s’agit d’une erreur d’identité. Je suis choquée par ces accusations. Hassan ne mérite pas les perturbations et les difficultés que cette arrestation va causer dans sa vie. »

– Dr Sue Widdicombe (amie de la famille et collègue), le 19 novembre 2008.


« Hassan Diab est un être intelligent et vivant. Lorsque je lai côtoyé, je l’ai trouvé bien informé des développements en cours au Liban, et en mesure de transmettre ces connaissances de façon non passionnelle. J’ai apprécié les informations qu’il a partagées avec moi alors que j’étais son directeur de thèse, ainsi que dans de nombreuses conversations. Je n’ai jamais discerné d’opinions ou d’engagements extrémistes ou radicaux chez lui, ni préjugés. Il est animé d’un esprit intellectuel et cosmopolite qui l’amène à s’intéresser à de nombreux domaines, et considère ces questions avec détachement et indépendance de pensée. »

– Dr Louis Kriesberg, professeur émérite de sociologie (mentor et directeur de thèse), Université de Syracuse, États-Unis, le 18 novembre 2008.


« Je vous écris pour affirmer ma certitude quant à l’innocence de Hassan Diab… J’ai rencontré Hassan alors qu’il était nouvel étudiant de maîtrise au département de sociologie, en 1987. Nous avons généralement moins de dix élèves par an ; ainsi, au moment où ils obtiennent leur diplôme, chacun(e) de nous a passé de nombreuses heures avec eux. Hassan étant aussi auxiliaire d’enseignement, son travail en salle de classe a été sous observation régulièrement durant trois ans. Hassan était ouvert et communicatif, à même de s’entendre avec tout le monde. C’était également un penseur indépendant, très instruit et capable d’écoute. Si Hassan avait exprimé, publiquement ou en privé, des opinions antisémites, que ce soit en tant qu’étudiant ou en tant qu’enseignant, je l’aurais su. S’il avait manqué de respect envers quelque étudiant ou membre du corps professoral, on me l’aurait signalé. La culture de notre département était très sensible aux préjugés raciaux, ethniques ou religieux. »

– Dr Julia Loughlin, professeure émérite de sociologie, Université de Syracuse, États-Unis, le 19 novembre 2008.


« Nous avons toujours connu Hassan Diab comme une personne très agréable, vive et intelligente, très sympathique et serviable… Hassan n’était certainement pas engagé politiquement ou sur le plan religieux ; c’était simplement un jeune homme qui aimait la vie, un étudiant assidu en sciences sociales issu d’une université libanaise. Connaissant son caractère et sa nature tranquille, nous ne pouvons pas imaginer que Hassan Diab puisse avoir été impliqué dans quelque sorte d’activité terroriste ou d’acte inhumain que ce soit. »

– Ed et Angele Nieuwland (amis de longue date la famille), le 11 décembre 2008.


« Je suis un ancien camarade de classe de Hassan à Syracuse, et j’ai aussi fait des études à Paris. J’ai des racines juives, et j’étudie le judaïsme dans le cadre de ma recherche. Le Hassan que j’ai rencontré à Syracuse était critique de toute violence au Moyen-Orient et n’était pas antisémite. »

– Dr Luis Pérez Martinez, professeur, Université de Porto Rico, le 27 octobre 2014.